STIA 2017 - journal RSS
Ce journal relate les journées du Stage Technique International d'Archives, promotion 2017.
Module Restauration-Conservation, piloté par Mme Patricia COSTE
Au cours de cette matinée, Madame Coste a fait une présentation sur les étapes et les techniques de restauration en distinguant la restauration des supports papier, des reliures et des sceaux. La restauration des documents d'archives dépend des supports.
La restauration des documents papier
Préparation :
- Avant la restauration on procéde au nettoyage et au dépoussiérage : nettoyage à sec tels dépoussiérage et gommage par biais de différents gommes (gomme en poudre -pour les documents fragiles-, gomme chaussette -qu'on n'utilise plus aujourd’hui aux Archives Nationales-. suite au dépoussiérage,
- On procède également à des tests de solubilité du texte (tests réactifs avant restauration)
- Si le document s’y prête : technique de nettoyage aqueux, technique permettant d'enlever un peu d'acidité.
Etapes de la restauration (si le document s’y prête) :
- Pour certains documents on pratique la désacidification.
- enlèvement des anciens adhésifs et alcools et distraction des anciennes restaurations et renforts, et surtout pour les cartes et plants on procède au désentoilage.
- consolidation du papier: incrustation matérielle et doublage par comblage manuel des lacunes au papier japonais et doublage pour passer au comblage mécanique de lacunes par la greffe de papier mécanique.
- Application des différentes techniques de doublage sur fond-tendu ou écran sérigraphique.
La restauration des livres nécessite de plus un travail sur la reliure. Les interventions sur l'entretien et le traitement dépendent de la nature des dégâts : mors fendu, dos détaché, dos cassé, plats endommagés...
La restauration des seaux (vu lors de la visite des ateliers aux archives nationales).
La matinée s’est achevée par un exposé de retour d’expériences par notre collègue de l'Allemagne Astrid KUNTZEL
L’après midi du jeudi 27 avril a été consacrée au bilan du STIA 2017.
Le 26 avril, les stagiaires, accompagnés de Mme Sonia SALAZAR-ZEA, ont eu l'honneur de passer toute la journée à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine au Fort de Saint-Cyr ( MAP ).
Arrivés sur les lieux, ils ont été accueillis d' arbord par la sécurité et ensuite par Mme Mathilde FALGUIERE qui a fait la présentation de l' institition.
Relevant du Ministère de la Culture et de la Communication, cette institution créée en 1996 a pour mission la collecte, le classement, la conservation, la communication et la valorisation des archives et documentation des monuments historiques et du patrimoine photographique.
Cette institution est composée de quatre départements scientifiques parmi lesquels ont peut citer le département photographique qui a fait de la visite.
Ce département conserve des collections liées aux thématiques très divers: site et monuments, beaux - arts, voyage et expédition........
Après cette présentation de l'institution, c'est au tour de Mme Flore HERVE d'intervenir sur la numérisation patrimoniale Aux nationales. Son intervention est accentuée sur la stratégie à adopter pour une bonne numérisation. Selon elle pour faire une bonne il faut:
- connaitre la typologie des supports (ouvrages, cartes, photos, cartes postales, objets d'art.....)
- relever les écueil à une bonne numérisation ( pages volantes, état des originaux, documents froissés, pages collés, ouvrabilité des ouvrages..)
Certaines aspects doivent être également tenir en compte. Il s' agit de la planification, du cahier de charge, du transport des document, des numériseurs, de la calibration de la chaine de numérisation, du fichier de récolement, du nommage des répertoires et fichiers, du contrôle manuel et automatique des images.........
A partir de 11h 30 mn Mme Mathilde FALGUIERE reprend la parole pour intervenir sur les principes de la numérisation des archives électroniques et audiovisuelles. Son intervention est articulée autour de trois axes:
- la différence entre archives électronique et archives numérisées;
- comment peut- on faire pour reconnaitre les archives audiovisuelles et les archives numériques;
- la typologie des supports analogiques et des supports magnétiques.
Ensuite elle aborde sur les raisons de la numérisation des archives photographiques dégradation des supports dans le temps ( champignons, réaction chimique, craquelures, chandelles, gaufrages...) et du vieillissement du système de lecture analogique/numérique.
Comme tous les autres intervenants, elle pense que une bonne numérisation doit passer par une bonne préparation, une cartographie complète, un état des lieus en ressources humaines, une élaboration budgétaire, une réflexion sur les formats mais aussi il faut surtout la rédaction d'un cahier des charges.
L' après midi, les débats ont été accentués sur le contexte de la numérisation en mettant l' accent sur les critères de la numérisation, le nommage des fichiers, la numérisation de masse chez les prestataire ( la RIEP) qui est le principale prestataire. Les prestataires sont choisis grâce à des marché publics mettant en concurrence plusieurs entreprises et leurs chois est lié à un certain nombre de critères: qualités techniques de l' offre, prix unitaire,calendrier envisagé et la capacité financière.
La journée a pris fin par une visite guidée dans le département de la photographie au niveau de l'atelier photographique avec une démonstration de numérisation d'un négatif.
16h 45 mn: retour sur Paris
Le module conservation préventive a été présenté par Mme Marie Courselaud et Patricia Coste
Des thèmes abordés on peut retenir par exemple Dew point calculator, dégradation, dépoussiérage, conditionnement, climat. La conservation préventive renferme beaucoup de mesures du fait que les conservateurs doivent mettre des moyens par des techniques de matériaux pour empêcher le risque de développement des moisissures sur les documents.
Les oratrices ont attiré notre attention à travers ce module sur comment prévenir en cas de détections d'eau ou de feu. Comment utiliser les moyens manuels d'extinction et les extinctions automatiques. Ils ont donné des explications aux dépoussiérages sur la base de démonstrations des différents techniques et matériaux. Au cours de ce module il a été signalé la réponse architecturale à savoir des informations et les réalités qui doivent être adoptées pour la bonne marche d'un bâtiment d'archives
Après la fin de ce module c'était la présentation d'exposés. C'était à notre tour de présenter notre exposé moi et mon collègue Albert Diatta. Le thème portait sur le déménagement des archives du Sénégal. Donc on a expliqué à nos collègues tout le processus de notre déménagement.
L'après midi c'était la visite des ateliers de restaurations et des bâtiments .
La journée a été terminée par la remise des certificats de stage dans l'allégresse.
L’après midi est destiné à une visite guidé du bâtiment;
c'est ainsi que 2 groupe ont été créés pour visité en alternance
les visités ont été effectuées sur:
l'atelier du confection des boites des archives
l’atelier de restoration
l'atelier de photographie qui confit des images iconographique hors format :carte plans affiches dans tous ces locaux les stagiaires ont eu une petite démonstration
les autres sont visités les locaux suivant
le quai de dechargement
les magasins de conservation qui sont au nombre de 24 par étage et composés de magasins fixes ou rayonnages mobiles
la salle de lecture qui complet 160 places
Lundi 24 avril 2017 (compte-rendu de l’avant-midi par Madame Prisca UWIMANA, Rwanda)
La dernière semaine du STIA 2017 a eu pour articulation majeure, le module sur la « Conservation – Restauration - Numérisation » sur le site des Archives Nationales de Pierrefitte sur Seine.
Une fois les civilités d’usage terminées, M. Michel THIBAULT a tenu a rappelé le contexte historique de création de ce site et sa place dans l’organisation des Archives Nationales de France. La matinée s’est poursuivie par un exposé de Mme Céline ALLAIN sur la place et la nécessité d’un plan de sauvegarde dans la gestion des archives. Ainsi, elle a donné aux participants les instruments nécessaires à la mise sur pied d’un tel plan en cas de sinistre et les réponses qu’il apporte. Il s’agit de répondre aux contraintes sur les bâtiments de conservation, la sécurité des usagers et des agents et enfin, sur le fonds d’archives. Néanmoins, elle a tenu à signaler qu’en cas de sinistre et une fois le plan exécuté, il était judicieux de l’évaluer et nous a ainsi donné les éléments à mettre en œuvre avant, pendant et après un sinistre.
Pour finir, elle a souligné la nécessité de toujours avoir un livre de bord dans la conduite d’un plan d’urgence. C’est le seul document capable d’apporter la traçabilité dans le déroulement des évènements.
La matinée s’est achevée par une pause avant la reprise par des visites dans l’après midi.
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