5.2. Exercice 2
Répondre aux questions suivantes :
Question
1. Quelle est la différence entre le XML et le HTML ?
Le XML décrit, structure, échange des données tandis que le HTML ne fait qu’afficher des données par l’intermédiaire d’un navigateur.
Le XML est extensible et permet de créer ses propres balises en fonction des données traitées. En HTML, les balises sont prédéfinies et donc figées.
Question
2. Qu'est-ce qu'une balise ? Qu'est-ce qu'un élément ? Qu'est-ce qu'un attribut ? Qu'est-ce qu'une DTD ?
Une balise est une chaîne de caractère du type : <balise>
Un élément est la partie constitutive de l’arborescence d’une DTD ou d’un schéma. Chaque élément est défini pour encoder une information particulière. Les éléments sont représentés par des balises. Ils peuvent être répétables ou non, facultatifs ou obligatoires. Leur modèle de contenu est défini par la DTD ou le schéma. Ils peuvent contenir soit du texte seul, soit uniquement d’autres éléments (éléments englobants), soit une combinaison de texte et d’autres éléments (on parle alors d’élément à contenu mixte). Ils peuvent encore être vides, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent que des attributs.
Un attribut est une paire code valeur écrit sous la forme Code="Valeur", ainsi une balise affectée d'un attribut aura la syntaxe suivante : <balise code="valeur">
XML permet d'utiliser un fichier afin de vérifier qu'un document XML est conforme à une syntaxe donnée. La norme XML définit ainsi une définition de document type appelée DTD (Document Type Definition), c'est-à-dire une grammaire permettant de vérifier la conformité du document XML.
Question
3. Quelle est la différence entre un document valide et un document bien formé ?
On parlera de :
document valide pour un document XML comportant une DTD
document bien formé pour un document XML ne comportant pas de DTD mais répondant aux règles de base du XML.
Question
4. Qu'est-ce qu'un parseur ?
XML permet de définir un format d'échange selon les besoins de l’utilisateur et offre des mécanismes pour vérifier la validité des documents produits. Il est donc essentiel pour le receveur d’un document XML de pouvoir extraire les données du document. Cette opération est possible à l'aide d'un outil appelé analyseur (en anglais parser, parfois francisé en parseur).
Le parseur permet d’une part d'extraire les données d'un document XML (on parle d’analyse du document ou de parsing) ainsi que de vérifier éventuellement la validité du document.
La plupart des éditeurs XML intègrent un parseur.
Question
5. Quelle est la norme de description sur laquelle est basée l'EAD 2002 ? Pouvez-vous citer une ou deux équivalences en EAD des éléments de description définis par cette norme ?
L'EAD 2002 est parfaitement compatible avec la norme ISAd(G). Tous les éléments de la norme se trouvent dans l'EAD, sous forme d'élément ou d'attribut. Exemples d'équivalences : élément EAD Intitulé <unittitle> et élément Intitulé/analyse d'ISAD(G), attribut EAD LEVEL et élément ISAD(G) Niveau de description.
Question
6. Quelle est la structure de base d'un document EAD ?
Un document EAD comprend, sous l'élément racine <ead>, deux éléments obligatoires, En-tête EAD <eadheader> et Description archivistique <archdesc<. L'élément Préliminaires <frontmatter>, également englobé dans l'élément racine <ead>, est facultatif.
Question
7. Quelles sont les trois grandes familles d'outils de production de documents XML/EAD ?
Pour les trois grandes familles d'outils de production de documents XML/EAD, se reporter au paragraphe 4.4.2.
Question
8. Comment trouver de l'information sur l'EAD ?
On trouvera de l'information sur l'EAD sur le site officiel de l'EAD, sur le site de la Table ronde EAD et sur le site de la direction des Archives de France.
Question
9. Citer deux exemples de sites utilisant l'EAD
Les Archives de la Ville de Genève et les Archives nationales d'outre-mer (France, Aix-en-provence) donnent accès à des descriptions archivistiques structurées en XML/EAD.
Question
10. Quelle est la norme de description sur laquelle est basée l'EAC ?
L'EAC a été développée de pair avec la révision de la norme ISAAR(CPF) et repose sur les mêmes principes (créer des descriptions de producteurs séparées mais liées aux descriptions des documents d'archives). A chaque élément de la norme correspond ainsi un élément ou un attribut EAC. Toutefois, l'EAC n'a pas encore atteint une version stable alors que la norme en est à sa deuxième édition (2004).
Question
11. Comment trouver de l'information sur l'EAC ?
On trouvera de l'information sur l'EC sur le site de la direction des Archives de France.
Question
12. Citer un exemple de site utilisant l'EAC
Les Archives de la ville de Genève en Suisse ainsi que l'application ETANOT (Etat des notaires parisiens) des Archives nationales françaises sont deux exemples d'utilisation de l'EAC.
Question
13. Quels avantages et inconvénients trouvez-vous à l'EAD et à l'EAC ?
Les normes ISAD(G) et ISAAR(CPF) puis l'EAD et l'EAC ont fort opportunément rappelé la validité des principes traditionnels de l'archivistique (respect des fonds, description à plusieurs niveaux, nécessité d'une description distincte des producteurs), tout en permettant de répondre aux besoins nouveaux du public.
Le respect des normes et formats d'échange est la condition sine qua non pour une mise en commun des ressources et l'interopérabilité des données. Il s'agit aujourd'hui d'élaborer des outils de recherche cohérents dépassant la simple description de ses fonds propres. Les nouveaux langages informatiques permettent la constitution de vastes réservoirs d'information fédérant les pratiques des différentes institutions culturelles au service de nouveaux usages.