L’atelier à ouvrerExtrait d’une planche de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (Archives départementales de Maine-et-Loire). |
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Fourneau dans lequel un feu est entretenu pour maintenir la pâte à la bonne température. |
La
pâte à papier qui sort du moulin est transportée jusqu’à la cuve à
ouvrer dans ces grandes bassines de bois appelées « bacholles »,
montées sur des brouettes en fer. |
L’ouvreur prélève la pâte dans la cuve. |
La forme, couverte soulevée, est déposée à l’endroit prévu une sorte d'égouttoir, le drapeau de cuve. |
Le coucheur dépose la feuille sur un feutre, puis un autre feutre, une deuxième feuille et ainsi de suite, formant une pile alternée que l'on appelle une porce. |
Première presse vue de profil. |
Porce pressée, prête à être levée. |
Forte planche appelée drapan sur laquelle le coucheur forme la porce. Le drapan est ensuite glissé sous la presse, puis après le pressage, mis à disposition du leveur de l'autre côté. |
Le leveur lève les feuilles de papier et retire les feutres qu'il remet à la disposition du coucheur sur une planche posée sur la presse. Il empile les feuilles sur une planche mouillée reposant sur une sorte de chevalet appelé piquet. Il forme ainsi une porce blanche. |
Piquet sur lequel le leveur forme la porce blanche. |
Deuxième presse. |
Lorsque huit porces blanches sont prêtes, on les met ensemble sous presse. |