2.1.3. Grèce et Rome
En Grèce ou à Rome, où le climat n’était pas favorable à la conservation des documents sur tablettes de bois ou papyrus, il ne nous est rien parvenu directement, à deux exceptions près :
les inscriptions sur la pierre des monuments, sur la brique, sur quelques peintures dans les ruines de Pompéi,
indirectement, les papyrus de l’Égypte romaine.
Pourtant, nous savons par des allusions dans des textes qui nous sont parvenus, que ces archives étaient très abondantes et bien organisées, conservées dans les temples en Grèce et à Rome, puis dans des bâtiments spéciaux, à travers l'Empire romain.
La désintégration de l'Empire romain a entraîné la disparition de son administration et des services d'archives qui y étaient attachés. L'obsolescence de l'usage des documents conservés, la fragilité des supports et leur abandon ont permis leur disparition. Seules subsistent les inscriptions dans la pierre ou le bronze quand celui-ci n'a pas été fondu et des recopies tardives de quelques manuscrits.
Exemple :
On peut voir de nos jours :
à Athènes dans l’agora, les ruines du bâtiment des archives (le Mètrôon, bâtiment où, dans les cités de la Grèce antique, se réunissait la boulè, le conseil, assemblée restreinte des citoyens chargés des affaires courantes de la ville)

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à Rome, outre un certain nombre de temples du forum, il y avait le Tabularium, construit pour conserver et mettre à la disposition des citoyens les archives administratives (tablettes) de la République. C'était un édifice considérable.
