1.2.2. Les méthodes de stockage
Plusieurs critères déterminent la méthode de stockage utilisée par les particuliers et les organisations :
La fréquence d’utilisation des documents d’archives sur support numérique ;
La capacité totale de stockage nécessaire pour les documents d’archives sur support numérique ;
La criticité des documents d’archives sur support numérique ;
La vitesse d’accès aux documents d’archives sur support numérique.
On distingue particulièrement :
le stockage chaud ou à chaud, réalisé sur des supports de stockage immédiatement accessibles et rapides (ex. disques SSD) ;
le stockage froid ou à froid, réalisé sur des supports de stockage moins rapidement accessibles et plus lents (ex. bandes magnétiques) et moins facilement accessibles aux pirates informatiques.
Pour des questions de sécurité, le stockage des documents d’archives sur support numérique implique de disposer de plusieurs copies de celles-ci, à des emplacements différents.
La réalisation de ces copies résulte de l’utilisation de deux méthodes souvent confondues :
la sauvegarde : il s’agit, périodiquement, de créer une copie de tous les documents qui se trouvent sur les environnements de production, ou du moins de ceux qui ont fait l’objet d’une modification depuis la dernière sauvegarde. Cela permet, en cas de corruption de fichiers, de défaillance du système ou de panne, de restaurer les documents concernés. La sauvegarde peut se faire sur une grande diversité de supports de stockage. La réalisation de l’opération peut prendre plusieurs heures et est souvent initiée à des horaires de plus faible activité, afin de réduire son impact sur le fonctionnement des systèmes en production ;
la réplication : il s’agit de copier automatiquement les documents à différents emplacements, ce qui garantit un accès à distance depuis le site de secours en cas de panne ou d’urgence. La réplication peut être faite en temps réel (synchrone) ou programmée (asynchrone). En cas de sinistre, le basculement vers le site de secours est quasi instantané.