11.1. Caractéristiques de l'’imagerie tridimensionnelle (3D)

L’imagerie tridimensionnelle (3D) connaît un essor certain depuis les années 1990 dans le domaine du cinéma et du jeu vidéo, mais aussi dans ceux de l’industrie, de l’armée, de la médecine, de l’architecture et du patrimoine (musées, monuments historiques, archéologie, par exemple).

Utilisée pour représenter personnages et objets dans un espace tridimensionnel, l’imagerie 3D présente la particularité de recourir à diverses techniques :

  • les nuages de points, permettant de représenter un objet ou un espace sous forme de millions de points placés selon un repère de coordonnées mais non reliés entre eux ;

  • les surfaces maillées (mesh), elles aussi composées de points, mais reliés sous forme de triangles ;

  • l’orthorectification, permettant de supprimer des informations de perspective et de terrain d’une image ;

  • les squelettes, qui permettent de placer des axes de rotation sur un maillage et ainsi de donner les mouvements désirés à la figure créée en 3D, comme le fait l’articulation des os et des tendons pour un squelette humain ou animal ;

  • le skinning, qui permet de relier les surfaces maillées au squelette et de lui donner ainsi l’équivalent d’une peau.

  • les voxels, équivalents des pixels, qui permettent de stocker une information physique (couleur, densité, intensité) correspondant à un point d’un volume sur un maillage régulier ;

Fig.2 :  illustration d’un voxel (source : https://www.megavoxels.com/learn/what-is-a-voxel/)