2.1. International
Ils sont nombreux, notamment aux États-Unis, au Canada et en Australie.
Nous n'en citerons que quelques-uns.
Bien que datant un peu, le rapport de synthèse « Digital preservation and permanent access to scientific information: the state of the practice » publié en 2004 sous l'égide du Conseil International pour l'Information Scientifique et Technique propose une vue de synthèse très intéressante des multiples activités entreprises dans ce domaine.
Le SDSC (San Diego Supercomputer Center) (http://www.sdsc.edu/) est très actif dans le domaine. Il a conduit un certain nombre de projets en coopération avec d'autres institutions fédérales aux États-Unis : ICAP (Incorporating Change Mangement into Archival Processes), ou encore PAT (Persistent Archives TestBed) qui vise à expérimenter les technologies de grilles informatiques pour l'archivage. Le laboratoire SALT (Sustainable Archives and Library Technologies) du SDSC joue un rôle essentiel dans ces projets.
Fin 2007, un groupe américain intitulé « Blue Ribbon Task Force on Sustainable Digital Preservation and Access », (http://brtf.sdsc.edu/) financé par la National Science Fondation et la fondation Andrew W Mellon, a été créé dans le but d'élaborer un modèle économique de l'archivage numérique.
Le secteur des entreprises privées n'est pas absent de ce mouvement. IBM et SUN sont très actifs sur le domaine. D'abord spécialisés dans le domaine du stockage de données (la société StorageTek avait été rachetée par SUN il y a quelques années), ces industriels ont compris les grands enjeux de l'archivage et l'intérêt qu'ils pouvaient avoir à être présents sur ce secteur d'activité.