3.1. Les critiques les plus courantes

C'est une évidence de rappeler que le généalogiste, l'historien, le producteur d'archives, le partenaire culturel ou le simple usager de la salle de lecture ont des attentes différentes.

Qui dit attentes dit mécontentement sur certains points ne correspondant pas aux attentes.

Le but n'est pas ici de dresser un catalogue des doléances ou des critiques les plus courantes faites à l'archiviste. On peut simplement mentionner les principales :

  • pour le généalogiste elles portent sur les conditions d'accueil en salle de lecture (salle saturée, nombre d'appareil de lecture de microfilms ou d'ordinateurs insuffisant, etc.) ;

  • pour le simple usager sur les conditions d'obtention des reproductions (coûts élevés, circuit de paiement compliqué) ou de consultation des documents (temps d'attente des documents originaux trop long, quota des documents consultables trop faible) ;

  • pour l'historien sur l'accès à l'information : le mythe du secret fait toujours recette ;

    l'archiviste conserverait jalousement des documents dont lui seul autoriserait, selon son bon vouloir, la communication !

    les critères de collecte et de tri sont également mis en cause : l'archiviste garde ce qu'il veut ou élimine des documents qui seraient très utiles à la recherche !

  • pour le producteur d'archives sur les méthodes exigeantes de versement :

    • application jugée complexe des tableaux de gestion,

    • travail long et fastidieux de préparation,

    • difficulté d'élimination des documents périmés en interne ;

  • pour le partenaire culturel sur

    • le manque d'information des ressources variées offertes par un service d'archives,

    • l'absence de financement que le service d'archives peut apporter.