Introduction
La première étape consiste à connaître de manière globale l’environnement de préservation mis en œuvre par le service d’archives pour évaluer ses points forts et ses points faibles.
Ce diagnostic doit être global et porter sur :
le contexte d’intervention dans lequel le service d’archives agit ;
les procédures existantes pour la collecte[1], la prise en charge, la description[2], la conservation[3] et l’exploitation des documents d’archives sur support numérique ;
l’existence ou non d’une stratégie de préservation ;
les moyens financiers et humains à disposition ;
les moyens techniques (matériel, logiciel) à disposition pour mettre en œuvre l’ensemble des procédures associées à la gestion des documents d’archives sur support numérique.
la criticité
la volumétrie (la volumétrie concerne à la fois le nombre de fichiers et/ou leur poids, ce qui a des conséquences sur les capacités de stockage, sur les modalités de transfert des données et sur la rapidité d’exécution des programmes).
Pour réaliser ce diagnostic, l’archiviste dispose désormais de deux outils méthodologiques faciles à prendre en main, proposés pour l’un par la « National Digital Stewardship Alliance »
, pour l’autre par la « Digital Preservation Coalition. »