4.4.2. Lecteur et lecteurs-reproducteurs
Par leur coût élevé et la raréfaction croissante de leur utilisation, ces appareils représentent pour le service d’archives un investissement important.
Les lecteurs simples
Ils seront choisis en fonction de leur prix, mais aussi de leur ergonomie (écran vertical ou semi-horizontal), de leur qualité visuelle, du circuit de déroulement du film (avance manuelle ou automatisée), de la qualité et de la diversité de l’optique.
Dès le moment de leur achat sera posée la question de leur maintenance, les réparations étant, sur ce type d’appareil, fréquentes et inévitables.
Attention :
Un bon appareil de lecture doit restituer une image de qualité, offrir une rotation à 360° et disposer d'un jeu d'optiques pour varier le rapport d'agrandissement de l'image.
Les lecteurs-reproducteurs
La présence d’un appareil au moins s’avère indispensable pour effectuer les tirages de microfilms, mais il n’est pas utile que le parc en soit très important. On estime à un pour dix lecteurs simples, la proportion d’appareils reproducteurs satisfaisante.

Les appareils actuels semi-numériques offrent l’avantage de pouvoir numériser le tirage et de le transférer, si besoin, sur ordinateur.
Comme pour les lecteurs simples, un contrat de maintenance devra accompagner l’installation de ces matériels.
Attention :
Les appareils reproducteurs peuvent être également mis à la disposition du public en accès direct. Un système de monnayeur est prévu par la plupart des constructeurs, pour comptabiliser les copies et en faire payer le prix.
Complément :
Voir module 6 ("Traitement des archives définitives"), section 6 ("Description contextuelle").