Module 14, section 5 : Des lieux de rencontre, les associations professionnelles

2.1.1. Le cadre géographique

C'est l'élément le plus naturellement fédérateur : on va se regrouper parce qu'on habite la même région, le même pays, parce qu'on évolue dans un même contexte (voir la section 3 : " Connaître son environnement et ses besoins").

La première cellule, le premier cercle associatif vers lequel se tourner est parfois tout simplement à l'échelon local, qu'il s'agisse :

  • d'une association indépendante locale (comme le groupe des archivistes de la région de Montréal, GARM),

  • d'une section d'une association nationale (Association des archivistes du Québec),

  • d'un regroupement régional d'une association nationale (section régionale (région ouest) de l'Association des Archivistes du Québec) ;

    on peut citer aussi l'exemple des groupes régionaux de l'Association des Archivistes Français (groupe Pays de Loire, groupe Rhône-Alpes, etc.),

    mais aussi la fédération nationale espagnole, ANABAD, qui n'est autre que le regroupement des associations provinciales (Andalousie, Catalogne, etc.).

Ce rapprochement au niveau local permet de mettre en place la trame de réseaux plus importants, facilitant la circulation de l'information et les échanges professionnels jusqu'à la base.

Dans la plupart des pays, l'ensemble des associations ou sections locales est généralement coordonné par une association nationale.

Ciment de l'association, l'échelon national :

  • donne la possibilité aux adhérents de tous horizons de se retrouver dans le cadre d'activités ou pour des réunions,

  • sert de relais pour répercuter des informations d'ampleur nationale ou de caractère transversal.

L'appartenance à une section locale entraîne souvent de fait l'affiliation à l'association nationale : on retirera de cette double appartenance des bénéfices complémentaires.

ComplémentPour plus de détails...

Union d'associations au niveau d'un bureau de concertation

Ailleurs, comme au Canada, les deux associations d'archivistes professionnels, l'Association des Archivistes du Québec (francophone) et l'Association of Canadian Archivists (anglophone) sont indépendantes. Elles se concertent grâce à un comité des dirigeants des deux associations sous le Bureau canadien des archivistes qui est responsable d'un certain nombre de fonctions comme la représentation internationale, les normes de pratiques, etc.

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