2.1.1. Diminution des formes existantes
Quand on codifie, on doit respecter certaines règles :
utiliser toujours un substantif : recrutement au lieu de recruter, donation au lieu de donner ;
utiliser la forme française, y compris dans les noms propres quand une forme française existe : Londres et pas London, Venise et pas Venezia ;
mettre les termes au singulier sauf dans deux cas :
quand le singulier n’est pas usité : travaux publics, archives…
quand le sens n’est pas le même au singulier et au pluriel : heure (temps)/heures (livre liturgique), mémoire (travail de recherche)/mémoires (souvenirs rédigés) ;
quand plusieurs orthographes sont possibles, utiliser la plus généralement admise : clé plutôt que clef ;
éviter la forme abrégée : “fac” pour faculté ;
écrire les chiffres ordinaux en toutes lettres : “Premier Empire” et non 1er, “Troisième République” et non 3° ;
développer les sigles sauf ceux qui sont universellement connus ; il faut penser qu’un sigle très courant dans notre profession ou dans les administrations avec lesquelles nous traitons n’est probablement pas connu du grand public : Unesco est connu de tous, mais «Conseil international des archives» devrait être préféré à ICA ou à CIA ;
n’utiliser qu’une seule forme pour chaque nom propre.
Il s’agit d’harmoniser éventuellement l’orthographe mais surtout d’harmoniser la place des différents éléments du nom propre.
Exemple :
Choisir “Chateaubriand, François-René de” et éliminer (Chateaubriand (F.-R. de), Chateaubriand (de), Chateaubriand (vicomte de), Chateaubriand (vicomte François-René de), Chateaubriand (de, vicomte) et autres... Ou choisir Labastide-Rouairoux et éliminer Bastide-Rouairoux (La).