3.1. Les caractéristiques du message électronique
Les premiers messages électroniques ont été envoyés dans les années 1970, dans les universités américaines.
C’est cependant dans les années 1990 que leur usage se développe, notamment grâce à l’ouverture du réseau internet et du World Wide Web, mettant cet outil à disposition d’une population sans cesse croissante.
En 2023, ce sont des centaines de milliards de messages qui sont échangés chaque année.
Techniquement, un message électronique tel que spécifié par les standards Internet Message Format (IMF) (Requests for comments – RFC 5322, 2008) et Multipurpose Internet Mail Extensions (MIME), est un document textuel structuré comprenant :
un en-tête comprenant des informations visibles par l’utilisateur au moyen d’interfaces graphiques mises à disposition par des éditeurs de logiciels – nom de l’expéditeur, noms des destinataires, date d’expédition, objet du message, identifiant du message auquel le message répond (permettant de créer des fils de discussion) –, ainsi que des informations de routage, d’authentification et d’horodatage qui ne sont visibles qu’en analysant le message au moyen d’un éditeur de texte. Le destinataire du message peut ajouter des métadonnées supplémentaires à réception – statut, importance, nécessité d’un suivi, mots-clés sous forme de tags ;
le corps du message lui-même, comprenant du texte non structuré mais pouvant également intégrer d’autres types de fichiers (image, son, vidéo) ;
des pièces jointes, parfois limitées en termes de nombre, de taille et de format de fichiers.
Un utilisateur peut organiser ses messages dans le logiciel qui est mis à sa disposition pour les consulter, en créant une arborescence de répertoires plus ou moins complexe.
Fondamental :
Le format de fichiers utilisé pour encoder ces messages est l’EMail File (EML). Ce fichier peut embarquer les pièces jointes ou se contenter de les référencer. Si le format EML est fondé sur les normes Requests for comments (RFC), il n’est pas officiellement spécifié.