3. La communication : des demandes, des publics
![]() - | Nous l'avons dit, aucune communication ne peut être assimilée à une autre. L'alchimie de la communication réside dans l'interaction entre le document et la personne qui le consulte. Or chaque demande est différente et les publics extrêmement variés.
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Des documents différents
Rien n'est plus hétérogène que les fonds conservés au sein d'un service d'archives :
par leur date, d'un éventail souvent très large ;
par leur support, depuis les supports les plus anciens comme le papyrus ou le parchemin jusqu'aux supports contemporains que sont les bandes magnétiques ou les archives électroniques en passant bien sûr par le support le plus répandu qui n'est autre que le papier et toutes ses déclinaisons (calque, pelure, carton, etc.) ;
par leur nature juridique (d'origine publique ou privée) ;
par leur langue ;
matériellement différents par leur épaisseur, leur format.
Toutes ces différences ne manquent pas d'entrer en jeu dans le processus de communication, que ce soit lors de l'aménagement des locaux de travail ou dans le circuit de la transmission.
Des publics différents
services versants venus rechercher, comme dans un grenier, le document nécessaire à la poursuite de leur activité ;
demandeurs d'actes administratifs venus quérir une information, faire la preuve d'une action ou d'un droit ;
chercheur amateur venu dans le cadre d'un loisir ;
universitaire venu pour les besoins de son activité professionnelle.
Tous, et bien d'autres encore, sont les publics des services d'archives.
À l'archiviste de leur donner satisfaction, de leur fournir information, conseils, services adaptés, à offrir dans les murs de son service un climat propice à la fois au travail et à la détente.