Module 11, section 4 : L'accueil du public

1.1. La recherche scientifique

Premier public des services d'archives, les chercheurs y forment un groupe aux caractéristiques particulières qui ne sont pas sans connaître elles-mêmes un certain nombre d'évolutions.

Les caractéristiques

  • Ils sont inscrits dans un cursus universitaire.

    Étudiant, professeur, ces lecteurs préparent un mémoire, une thèse, un enseignement ou une publication. Il sera important de relever avec exactitude au moment de l'inscription le thème de leurs travaux ou le sujet de leur mémoire, et d'actualiser ces renseignements en fonction de l'évolution de leur cursus.

    La mise à disposition de ces données auprès des autres lecteurs peut permettre un échange fructueux d'information et participer à l'enrichissement du climat de recherche local ou général.

  • Ils possèdent une formation préalable.

    Cette formation, d'ordre intellectuel, en fait des interlocuteurs réceptifs aux informations mises à leur disposition, et en général assez autonomes. Même si les étudiants débutants découvrent les systèmes de classement et les modes de description et de recherche, ils se les approprient assez rapidement après démonstration et conseil.

  • Ils maîtrisent l'outil informatique.

    Un chercheur ne saurait se passer aujourd'hui de la pratique de l'informatique de plus en plus présente dans les services d'archives.

    Aussi sont-ils très utilisateurs de services en ligne et très vite à l'aise avec le fonctionnement d'une salle de lecteur informatisée.

Les évolutions

  • La diversification des sources.

    Les travaux de recherche ne se contentent pas aujourd'hui de sources écrites. Dans tous les domaines de la recherche scientifique, notamment historique, le chercheur fait appel à d'autres sources telles que pour les périodes anciennes l'archéologie, ou contemporaines l'imprimé, le document sonore ou filmé, le témoignage.

    Le service d'archives doit donc être conduit à diversifier son approche de conservation pour élargir sa collecte ou informer le chercheur sur les autres lieux et institutions susceptibles de conserver des sources complémentaires.

  • L'internationalisation de la recherche.

    Les contacts entre chercheurs ont, depuis toujours, transcendé les frontières. Toutefois, le développement d'Internet, les possibilités de transfert de copies de documents par microfilms ou images numériques, l'accélération de l'ouverture universitaire dans le cadre des programmes d'échanges d'étudiants et de chercheurs ont multiplié les contacts transversaux.

    Le service d'archives est aussi sollicité de manière d'autant plus fréquente que ses sources figurent dans des outils de recensement internationaux (sites, annuaires, etc.) et que leur intérêt dépasse le cadre local ou national.

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