2.2. Activités de l'organisme ou de l'entreprise

La grande quantité de renseignements que reçoit l'archiviste par les moyens de communication conventionnels est si grande qu'elle peut créer l'illusion d'être suffisante et de refléter adéquatement toute l'information utile disponible.

Est-ce possible ?

Il est impératif aussi de sortir de son bureau. En plus de mieux connaître son milieu de travail, l'archiviste trouvera quelquefois auprès de ses collègues des occasions de s'informer, de participer à des discussions sur des questions d'ordre général et de projeter une image positive de son travail et de sa personnalité d'archiviste.

Pourquoi ne pas vérifier en prenant part à des activités réunissant des dirigeants et des employés ?

  • La présence à des réunions générales, assemblées, conseils de gestion ou conseils de direction est parfois possible.

Certaines réunions administratives sont ouvertes aux employés (ou à certains employés) et même parfois au public, selon le type d'organisme ou d'entreprise. On y discute de toutes sortes de questions parfois importantes, souvent intéressantes, qui permettent de juger des priorités, d'anticiper des difficultés, de mieux apprécier la culture de l'entreprise, de connaître ses collègues de travail et leurs activités dans des contextes plus larges que son travail d'archiviste.

Il ne faut pas s'isoler, il faut participer.

  • La direction ou la présidence de comités de gestion directement ou indirectement reliés aux activités du service des archives est habituellement une occasion de travailler avec des collègues et de mieux s'informer de leurs besoins et des possibilités de collaboration.

En adoptant des attitudes et des habitudes de travail en équipe, l'archiviste fera mieux ressortir le fait que son travail peut mieux se réaliser avec l'aide et la collaboration de tous.

Il ne faut pas s'isoler, il faut participer.

  • La participation à des comités de gestion liés aux activités générales de son organisme crée d'autres occasions de collaborer avec des collègues à des travaux touchant les objectifs généraux de son milieu. Elle permet de tisser des liens avec d'autres dirigeants et employés et d'offrir une image de travailleur d'équipe qui facilitera le contact avec les divers services de l'entreprise ou de l'organisme. À ce titre, il ne faut surtout pas exclure les activités de nature purement sociale (préparation de la réception du Nouvel An, manifestations sportives amicales, etc).

Il ne faut pas s'isoler, il faut participer.

  • Dans certains milieux, une société d'amis (amis du musée, amis des archives, anciens du collège ou de l'université), existe déjà et permet de réunir régulièrement des dirigeants et employés de l'organisme ou l'entreprise dans un cadre social axé sur son histoire ou visant la valorisation de ses archives.

Ces manifestations permettent souvent de sensibiliser des individus au rôle des archives et de l'archiviste. Elles deviennent aussi des occasions de s'informer sur le passé et parfois de repérer des fonds d'archives privées qui pourraient être éventuellement acquis par le service des archives.

Il ne faut pas s'isoler, il faut participer.