2.1.2. Le schéma descriptif du modèle OAIS
Le modèle de référence OAIS est représenté sous la forme du schéma ci-dessous :
Fig.1 : Modélisation d’un OAIS (source: Modèle de référence pour un Système ouvert d’archivage d’information (OAIS), livre magenta, 2017, https://public.ccsds.org/Pubs/650x0m2%28F%29.pdf, p. 4-1)
Le rectangle au centre représente ce que le modèle appelle l’« Archive », définie comme « une organisation de personnes et de systèmes qui a accepté la responsabilité de pérenniser des informations et de les rendre accessibles pour une communauté désignée définie » (source: Modèle de référence pour un Système ouvert d’archivage d’information (OAIS), livre magenta, 2017, https://public.ccsds.org/Pubs/650x0m2%28F%29.pdf, p. 1-8). Un service d’archives constitue une « Archive », mais une bibliothèque, un musée ou une unité administrative d’une organisation privée peuvent également être considérés comme « Archive » au sens du modèle.
À gauche, en bas et à droite du rectangle, on retrouve les trois acteurs du modèle : les fournisseurs des informations (que le modèle désigne sous le terme de « producteur »), les utilisateurs des informations (que le modèle désigne sous le terme de « utilisateur »), le gestionnaire des informations (que le modèle désigne sous le terme de « management »). Chaque acteur est relié par des flèches aux processus et méthodes auxquels il contribue ;
Les processus et méthodes à mettre en œuvre pour assurer la préservation des informations sur le long terme sont au nombre de six : les « Entrées » ; la « Gestion des données » ; le « Stockage » ; l’« Accès » ; la « Planification de la pérennisation » ; l’« Administration » (voir 2.1.3. pour plus de précisions). On retrouve là les grandes fonctions mises en œuvre par un service d’archives ;
Le schéma offre aussi une modélisation de ce qui est échangé entre acteurs, tout au long du processus de préservation. Le modèle OAIS les désigne par l’expression de « paquets d’information » (Information Packages) et explique qu’ils sont de trois sortes : les paquets remis/soumis par le fournisseur au gestionnaire (les paquets d’information « soumis », Submission Information Packages ou SIP[1]) ; les paquets remis par le gestionnaire aux utilisateurs (les paquets d’information « diffusés », « disséminés », Dissemination Information packages ou DIP[2]) ; et enfin les paquets tels que gérés par le gestionnaire (les paquets d’information « archivés », Archival Information Packages ou AIP).