4.1.2. La photographie

La photographie des documents d'archives présente de nombreux avantages :

  • elle n'est pas, contrairement à la photocopie, agressive pour les documents, photographiés le plus souvent à plat ou à livre ouvert ;

  • elle permet d'effectuer des clichés de documents de tous formats et de tous supports.

Toutefois, elle est soumise aux mêmes restrictions légales que la photocopie.

La photographie peut être effectuée soit par le service d'archives si celui-ci possède un atelier photographique, soit par le lecteur lui-même :

  • dans le premier cas, le service d'archives pourra appliquer une tarification ;

  • dans le second cas, aucun service particulier n'étant rendu, la photographie sera permise à titre gratuit et l'on s'assurera seulement que les prises de vues ne s'appliquent pas à des documents non autorisés ;

Dans les grands services, un espace spécifique de la salle de lecture peut être réservé à la photographie directe : un tel espace permet d'éviter la gêne qu'occasionnent, pour les autres lecteurs, la manipulation d'appareils et le déplacement de documents ; toutefois, le développement actuel des appareils de photographie et de films miniaturisés rend de moins en moins utile la réservation de tels espaces.

Attention

Pour encadrer la pratique de la photographie directe, il peut être intéressant de faire remplir au lecteur, qui désire utiliser un appareil en salle de lecture, un document d'autorisation lui rappelant ses droits ou obligations :

  • ne photographier que les documents libres de droits,

  • acquitter les droits afférents s'il ne s'agit pas d'une utilisation personnelle,

  • éventuellement, remettre au service un exemplaire du travail s'il est réalisé dans une forme achevée.