Module 6 - section 3 : Tri archivistique

Introduction

L’emploi du terme «justifier» dans l’objectif du tri implique que l’archiviste doive porter un jugement et que, forcément, ce jugement des valeurs archivistiques comporte une certaine dose de subjectivité.

C’est pourquoi il est plus facile et utile de déterminer d’abord ce qui peut être éliminé. Contrairement à l’évaluation de la gestion des documents[1], le tri archivistique ne peut se faire par la seule application de paramètres objectifs de natures légale, fiscale ou autres. Elle doit aussi tenir compte d’une foule de facteurs impondérables ou, du moins, difficiles à mesurer avec précision.

L’évaluation et le tri sont donc des actes professionnels de l’archiviste qui, à l’instar des actes professionnels du médecin et de l’avocat, sont encadrés par son expérience et surtout les connaissances acquises des documents à traiter et de leur producteur.

C’est pourquoi tout travail d’évaluation et de tri doit absolument être précédé d’une recherche comportant la préparation d’un dossier permettant de connaître les données objectives concernant les documents et le producteur ainsi que les justifications des décisions prises par l’archiviste.

Toutes les décisions de tri archivistique sont prises sur la base de la reconnaissance de deux types de valeurs (voir la note du chapitre 2.2.2.) :

  • les valeurs directes

  • les valeurs indirectes.

  1. Document

    Tout écrit ou enregistrement considéré comme une unité documentaire.

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