Module 6 - section 3 : Tri archivistique

Introduction

Même la réglementation, quand elle existe, n’est pas nécessairement et toujours entièrement utilisable parce qu’elle s’en tient généralement au concept général d’«intérêt historique des documents».

Elle laisse donc place au jugement de l’archiviste, donc à une certaine dose de subjectivité. C’est pourquoi il importe d’établir des procédures et de se donner certains critères de tri, surtout lorsqu’il faut travailler sur de grandes quantités de documents.

Christine Pétillat et Hélène Prax , archivistes françaises, ont bien résumé la situation en faisant remarquer que :

« La pratique enseigne qu'il existe en fait trois masses de documents : ceux dont la conservation est évidente, ceux dont l'élimination l'est également, ceux enfin dont le sort final n'est pas arrêté et qui constituent la plus grande masse » [1][1].

  1. Pétillat, Prax

    Christine Pétillat et Hélène Prax. La Pratique archivistique française. Paris, Direction des Archives de France, 2008, p. 257.

PrécédentPrécédentSuivantSuivant
AccueilAccueilImprimerImprimerRéalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)