3.2.2. Quelques pratiques nationales

De très nombreux États se sont engagés dans la démarche d'open data, en adoptant des règles favorisant la réutilisation libre et gratuite et en ouvrant des portails open data : data.gouv.fr en France, opendata.swiss en Suisse, data.gov.be en Belgique, data.gov.ma au Maroc, open.canada.ca, donneesquebec.ca au Canada et au Québec, ou encore opendata.interieur.gov.tn pour les données ouvertes du ministère tunisien de l'intérieur. Et cette liste est loin d'être exhaustive.

Exemple

Le portail data.gouv.fr proposait en novembre 2017 31500 jeux de données issus de l'ensemble des ministères et de nombreuses collectivités territoriales et comptabilisait 22500 réutilisateurs.

L'ouverture des données publiques touche bien sûr le secteur culturel. De grandes institutions culturelles ont fait le choix de l'open data.

Exemple

Certaines ont même été précurseurs, comme le Rijksmuseum d'Amsterdam qui a fait ce choix dès 2011, avec le slogan « knowledge needs to be shared » (la connaissance doit être partagée). Plus de 230 000 reproductions en haute définition d'œuvres du musée sont proposées sous licence CC-0. Il s'agit d'un choix de politique culturelle, mais aussi économique, la diffusion plus large de ses œuvres augmentant la notoriété du musée et sa fréquentation physique.