2.3.4. Transfert du SIP
Pour le transfert du SIP :
le contrôle de l’intégrité binaire du transfert est plus que fortement conseillé. Il peut être nécessaire de réaliser un calcul d’empreinte des fichiers avant de procéder au transfert, si celui-ci n’a pas été fait au moment de l’extraction des fichiers de l’environnement d’origine ;
les modalités de transfert du SIP vers le système d’archivage cible dépendent de plusieurs éléments : la taille du SIP (en nombre d’octets), le partage ou non par le service producteur et le service d’archives de la même infrastructure technique, les conditions de confidentialité et de sécurité nécessaires au transfert ;
deux options techniques de transfert sont possibles : transfert physique en utilisant des supports amovibles ou transfert par réseau – messagerie électronique, recours à une plateforme de partage de fichiers accessible par les deux parties (ex. ressources partagées, serveur FTP, cloud public) ; le transfert peut se faire en utilisant des méthodes de chiffrement, notamment si la sécurité des informations est importante. Dans ce cas, le service d’archives doit disposer des moyens de procéder au déchiffrement des fichiers et s’assurer que des procédures existent pour que des copies déchiffrées des documents ne soient pas conservées sur des supports de stockage annexes ;
le transfert peut se faire en mode « push » (le service producteur initie l’opération) ou en mode « pull » (le service d’archives initie l’opération).
Rappel :
Schéma d'enchaînement des opérations de préparation des transferts selon la norme PAIMAS
Fig.2 : Enchaînement des opérations de préparation des transferts selon la norme PAIMAS (source : présentation effectuée par Danièle Boucon lors de la séance du groupe PIN du 7 octobre 2010, disponible à l'adresse https://web.archive.org/web/20211022084118/http://pin.association-aristote.fr/lib/exe/fetch.php/public/presentations/2010/pin20101007-pres04-paimaspais.pdf))