Conclusion du projet individuel

Ce passionnant projet a demandé tout d'abord un gros travail préalable de recherches sur Internet, dans les bibliothèques et dans les services de l'administration. La recherche auprès des services de l'état civil a nécessité un fort potentiel de communication : les agents des mairie ne sont pas habitués à recevoir des demandes concernant les documents qu'ils produisent tous les jours, et par conséquent il faut consacrer un temps à expliquer sa démarche ; mais, en plus, les services connaissent plus d'activité au printemps.
Malgré le contexte particulier des élections et des futures vacances qui se profilent, les agents de Mairie rencontrés ont pris le temps de répondre à ma demande ; je tiens à les remercier tout particulièrement de leur aide précieuse et de leur soutien.

Ces enquêtes parallèles ont donné une masse d'informations conséquente qu'il a fallu recouper,  analyser, synthétiser.

L'aspect juridique des documents a nécessité l'utilisation de nombreux codes ou décrets de lois, car chaque geste lié au document est excessivement réglementé.

Les associations d'idées en liaison avec notre Histoire française ou notre culture ont permis d'élargir le champ de la diplomatique. En effet, cette sciences humaine s'inscrit non seulement dans l'étude des documents mais comme ceux-ci sont l'expression ou l'image à un moment donné de la vie humaine, de son activité dans tous les domaines, on peut sans nul doute affirmer que cette sciences s'incrit dans le champ historique et culturel d'une société.

Ce travail de recherche, approfondi par une analyse fine, induit de nombreuses questions personnelles, du point de vue de l'archiviste, questions qui restent sans réponse à ce jour. Combien de livrets de famille, documents privés par excellence, témoignent de notre histoire dans les fonds privés conservés aux archives publiques ? A-t-on gardé de nombreux Livrets de Famille du XIXème siècle ? Comment seront conservées les traces électroniques des actuels livrets ?