Module 1 - Les archives pour quoi ? pour qui ? par qui ?

Le cours multimédia :
1 - Définir les archives
2 - Les archives pour quoi ?
3 - Les archives pour qui ?
4 - Les archives par qui ?
Le cours en PDF :
Description du module :
Ce module offre un premier regard sur l’univers des archives. Il définit d’abord, de façon sommaire, les archives, leur création, leurs utilisateurs et leurs artisans pour que nous puissions mieux connaître et comprendre les "comment ?" qui font l’objet de l’ensemble de la formation.
Il est bâti ensuite autour de trois questions afin de mieux délimiter l’univers des archives tout en projetant un regard d’ensemble sur lui.
1. Il s'agit de s'interroger sur les contextes très variés qui amènent les sociétés à créer des archives et sur les finalités d'utilisation de celles-ci, ce qui nous conduit à répondre à la première question : pour quoi ?
2. De l'analyse des raisons et des besoins qui amènent au processus de création d'archives, découlent inévitablement des profils d'utilisateurs très divers, ce qui revient à répondre à la seconde question : pour qui ?
3. Est liée inévitablement à ces deux premières questions une troisième qui revient à présenter les acteurs des archives, tant les producteurs que les professionnels chargés de leurs traitement; ainsi il peut être répondu à la troisième question : par qui ?
Le but du module est de :
- donner une première approche de la notion d'archives ;
- replacer dans les environnements de leur création.
L'apprenant doit être en mesure de :
- acquérir des notions simples ;
- se préparer à les approfondir.
Positionnement :
Module introduisant à celui des notions fondamentales et préalable à la consultation de tous les autres.
Conseils d'apprentissage :
Lire attentivement et méthodiquement sans négliger certains écrans avant d'aborder le deuxième module.


Marcel CAYA est maintenant professeur retraité du département d’histoire de l’UQAM où il a été professeur d’archivistique de 1994 à 2011. Il a commencé sa carrière d’archiviste aux Archives publiques du Canada (aujourd’hui Bibliothèque et Archives Canada) en 1970 en traitant plusieurs fonds d’archives gouvernementales ; c’est là aussi qu’il a rédigé ses premiers rapports explorant les possibilités de normaliser la préparation d’instruments de recherche. Devenu directeur du Service des Archives de l'Université McGill de 1977 à 1994, il y a cumulé la responsabilité de Directeur général du Musée McCord d'histoire canadienne de 1984 à 1988. À l'international, il a été Secrétaire général adjoint du Conseil international des Archives de 2000 à 2007. Il est membre du Conseil national d’évaluation des archives depuis 1978; à ce titre, il a préparé plusieurs centaines d’évaluations monétaires de divers types de documents d’archives. Ses travaux de recherche en archivistique ont surtout porté sur la normalisation dans la pratique de l’archivistique; il s’intéresse particulièrement au classement et à la description archivistiques. Depuis 2011, il est président du comité ad hoc Mémoire du monde pour la Commission canadienne de l’UNESCO.
Jacques MOURIER est depuis 2005 conservateur aux Archives départementales des Pyrénées-Orientales. Auparavant, il était maître de conférences en archivistique à l'Université Toulouse II Le Mirail (Département Archives et Médiathèque) où il a dirigé, entre autres, un master "Archives et Image". Archiviste-paléographe, conservateur en chef du patrimoine, il a amorcé sa carrière d'archiviste en 1984 aux Archives nationales (section des missions), puis a été successivement responsable du service d'archives de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon (1986), directeur-adjoint des Archives départementales de l'Isère (1987-1991), directeur des Archives départementales de la Meuse (1991-1996), enfin directeur des Archives départementales d'Indre-et-Loire (1996-1999). Il a collaboré à l'élaboration de divers instruments de recherche et publié en 1996 un Guide de recherches aux Archives départementales de la Meuse. Il mène aussi des travaux de recherche historique sur la société, les mentalités et la langue du midi de la France à la fin du Moyen Age. En archivistique, il s'intéresse particulièrement, au travers de l'encadrement de travaux d'étudiants, à l'élaboration des guides de sources et aux rapports qu'entretiennent les producteurs d'archives et les archivistes.