Forme : caractères internes
1. Langue du document
Français
2. Discours du document
Le discours sans aucun doute lié aux aspects externes du ducument a une présence et un but bien précis.
En premier lieu, les deux éléments en haut et bas de page qui encadrent au sens propre l'extrait du décret de naturalisation posent d’emblée, au sens figuré, le contexte tant de sa création, de sa validité que son objectif. En effet, l’obtention d’un tel acte signifie l’entrée en citoyenneté française d’un individu étranger, en vertu de quoi il fait foi de se conformer aux exigences politiques et sociales de son pays habilement rappelées avec les mentions du statut de l’Etat français qui est une République et de sa devise « Liberté, Egalité, Fraternité ».
La première partie du corps de l'extrait rappelle largement sa source. Déjà, cela se traduit visuellement par son impression en caractères dont la taille domine le reste des autres écrits du document. Il s’agit donc de la raison d’être du document, celle qui fixe clairement et textuellement la naturalisation française d’un étranger, ainsi, il « [porte] acquisition de la nationalité française ». Autrement dit d’une manière plus individualisée, « est naturalisé(e) Français(e) » une personne particulière dont le nom figure ensuite.
La définition de l’identité de l’acquérant est d’ailleurs brève. Il faut dire que ce document est le fruit d’une procédure longue qui a déjà donné lieu à de nombreux justificatifs. Quoi qu’il en soit, le nom est suivi du prénom, s’en suit la date et lieu de naissance puis son pays d’origine.
Administrativement, un numéro de dossier figure sur l'extrait. Il permet de retrouver les pièces du dossier correspondant et réciproquement le décret et son extrait. Seuls les extraits originaux portent en marge ce numéro.
De plus, il est indiqué la date de parution du Journal Officiel dans lequel le décret d'origine a été publié ainsi que sa date d'émission et le numéro d'extrait. Il n’est pas utile de rappeler l’importance de la parution publique de certains actes pour entériner leur validité.
3. Signatures
Trois signatures situées dans la partie inférieure du décret de naturalisation lui confèrent sa validité finale. Elles appartiennent respectivement aux représentants de l’autorité responsable de la délivrance du décret, à savoir l’Etat Français. Celui-ci se décompose en ministères sous la tutelle du premier ministre, d’où la présence de sa signature légèrement au dessus de celles correspondant au ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement. A l’image de la hiérarchie interne du ministère, il donne lieu à deux signatures celle du ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement et du ministre délégué à la cohésion sociale et à la parité. C’est précisément la Direction de la population et des migrations dépendant du ministère de la cohésion sociale et de la parité qui gèrent les dossiers de naturalisations.
En outre, il est certain que seul l’addition de tous ces éléments externes et internes constitue la conformité légale du décret de naturalisation.