A quoi sert le PIAF dans les pays en voie de développement ?

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10 années 3 mois

La fréquence des témoignages d’internautes principalement africains et la représentation au comité directeur du PIAF de pays comme Haïti, nous ont conduit à une réflexion sur l’intérêt et l’utilisation du PIAF dans les pays en voie de développement.

Grande consommatrice de formations à distance, l’Afrique, et plus particulièrement la Tunisie, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, semble avoir trouvé dans le PIAF une réponse à ses attentes en matière de formation archivistique.

Dans un pays comme Haïti, il n’existe pas d’écoles ou d’universités d’archivistique. Jean-Wilfrid Bertrand, directeur des archives nationales d’Haïti, a fait part lors de la réunion du comité directeur, du support incontournable que représente le PIAF pour la formation des jeunes archivistes de son pays ainsi que pour la formation continue des archivistes déjà en poste dans les ministères.

D’autres pays comme le Sénégal, ne disposent pas non plus d’institutions de formation continue en matière d’archivistique.

Fort de ce constat, Le comité directeur va étudier la possibilité d’encourager dans ces pays la création de noyaux de formation dont le PIAF serait la base. Ces formations pourraient alors devenir diplomantes.

Si vous voulez réagir à ce propos contactez la webmestre Caroline Becker