Vingt ans du PIAF : la voix d'une communauté francophone soudée et innovante

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10 années 6 mois

N° 30
(15 juillet 2025)

Article de Caroline BECKER, directrice des opérations et webmestre du PIAF.
 

Introduction

 

En 2025, le Portail International Archivistique Francophone (PIAF) célèbre deux décennies d’existence. Devenu incontournable pour les professionnels, étudiants, chercheurs et passionnés d’archives, le PIAF est avant tout le fruit d’un engagement collectif et d’une vision partagée : démocratiser l’accès au savoir archivistique dans toute la francophonie.

À l’occasion des 20 ans de son lancement, le Portail International Archivistique Francophone (PIAF) se raconte à travers la parole de ses utilisateurs et contributeurs (ses fondateurs, présidents, auteurs, enseignants, étudiants, professionnels et développeurs). Ces témoignages révèlent la richesse, l’impact et la diversité d’un projet devenu incontournable pour toute la communauté archivistique francophone. Retour sur une aventure humaine et professionnelle, toujours en mouvement !

 


Témoignages des acteurs et utilisateurs du PIAF

 

Les pionniers et fondateurs : une aventure collective

Pour Gérard Ermisse, fondateur et premier président du comité de pilotage, la naissance du PIAF tient du « miracle » :


« La nécessité d'une formation à l'archivistique en langue française de faisait sentir à la fin des années 1990... On s’est réuni pour voir que faire et là il y a eu un miracle. [...] Ce qui aurait pu s’arrêter au stade du prototype s’est poursuivi grâce à l’engagement et la qualité de ces personnes. Et la qualité des contenus. Le produit répondait à une demande. »
Il se souvient avec émotion des moments fondateurs, comme les réunions de Tunis en 2005 :
« Des milliers de visiteurs en 2005 avec un stand pour le PIAF. [...] C’était un grand moment ce sommet ! [...] On travaillait avec cœur pour la bonne cause. [...] On avait une équipe large, généreuse et d’une grande qualité. »
 

La présidence : une aventure humaine et professionnelle

Didier Grange, président du comité de pilotage de 2009 à 2020, insiste sur la portée universelle du projet :


« Le PIAF était (et il l’est toujours) un projet novateur et fédérateur, qui touche un très large public ; il a une portée universelle. [...] Largement impliqué dans la coopération internationale, l’idée de participer à cette aventure a évidemment retenu mon attention. Elle avait en réalité tout pour me plaire. »


«  Mes objectifs premiers ont été de faire que le Comité de pilotage remplisse son office, qu’il coopère dans une ambiance aussi sereine que possible et que grâce à son travail nous puissions rendre des produits et des prestations de qualité, utiles à la communauté. Ceci dit, plutôt que des objectifs j’avais un certain nombre de préoccupations : poursuivre l’œuvre de nos prédécesseurs en capitalisant sur les bonnes bases initiales instaurées ; réunir autour de la table des personnes aux compétences diversifiées et complémentaires pour faire face aux besoins de ce vaste chantier permanent que représente le PIAF ; faire que nous disposions de soutiens financiers suffisants pour survivre dans un premier temps, puis nous lancer dans de nouveaux développements ; proposer des solutions technologiques innovantes ; renouveler le contenu des modules de formation quand cela s’avérait nécessaire ; ouvrir de nouveaux chantiers dans des domaines qui n’étaient pas encore couverts (comme les archives audio-visuelles par exemple) ; nourrir les volets existants et en créer d’autres si l’opportunité ou le besoin s’en faisait sentir ; faire connaître le PIAF loin à la ronde ; animer la communauté en cours de constitution ; répondre si possible aux attentes formulées par nos utilisateurs (comme celles ayant trait à la mise en place d’un système d’attestations ou de certifications par exemple). »


« Hommage soit rendu aux membres de ce comité de pilotage avec lesquels j’ai partagé toutes ces années.  Grâce à leur engagement, leurs efforts, leur travail, ils ont fait que le PIAF existe, progresse, se diversifie et qu’il soit un produit de qualité. [...] Je n’ai fait que des belles rencontres au sein du Comité de pilotage et j’ai développé des liens d’amitié avec bon nombre de ses membres, liens qui perdurent toujours. »


Didier Grange, membre du Comité de pilotage (2008-2009) ; Président (2009-2020) ; à nouveau brièvement membre (2020-2021). Ancien archiviste de la ville de Genève, vice-président de l’Association internationale des archives francophones (AIAF).

Les auteurs des contenus pédagogiques  : transmettre et innover

Edouard Vasseur, auteur et formateur, voit dans le PIAF un outil de formation essentiel :


« L’archiviste est un perpétuel formateur, auprès des producteurs d’archives comme des utilisateurs des archives. [...] Le PIAF lui offre donc l’opportunité de se former ou de compléter sa formation facilement et partout. »


Lorsqu’on lui demande d’évoquer un souvenir ou moment particulier de sa collaboration avec les équipes du PIAF, Édouard Vasseur répond :


« Toute ma collaboration avec les équipes du PIAF. Mais si je devais évoquer un moment en particulier, ce serait la découverte du très beau travail de relecture et d’éditorialisation du module consacré à la préservation numérique réalisé par Bénédicte Grailles et Caroline Becker ! »


Edouard Vasseur, directeur d'études titulaire de la chaire d'archivistique, diplomatique et histoire des institutions à l'époque contemporaine, École nationale des chartes-PSL, Paris (France), président de l’Association des archivistes français (AAF), auteur du module 7C du PIAF sur la « Préservation numérique ».

Les enseignants : le PIAF est un levier pédagogique


Pour Hasna Trii, retraitée, ancienne directrice aux Archives nationales de Tunisie, la découverte du PIAF fut un tournant :


« À l’occasion du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI, Tunis, 2005), j’ai découvert le PIAF (Portail International Archivistique Francophone) dans le cadre de mes fonctions professionnelles, à la suite d’une mission qui m’a été confiée par feu Moncef Fakhfakh, ancien Directeur général des Archives Nationales de Tunisie et figure emblématique de la coopération archivistique francophone. Le PIAF venait alors d’être officiellement inauguré le 17 novembre 2005 à Tunis. À mes yeux, cet événement représentait une avancée majeure pour la profession archivistique dans le contexte de la société de l’information. »

Elle souligne l’apport pédagogique :


« J’utilise le PIAF dans mes cours avec mes étudiants, car c’est une ressource précieuse, à la fois pédagogique et professionnelle. Par exemple, dans le cadre du cours sur la gestion des documents et des archives, je propose aux étudiants de consulter les modules de formation du PIAF pour approfondir des notions comme l’évaluation, le classement ou encore la conservation des documents. Je m’appuie également sur le glossaire archivistique du PIAF pour familiariser les étudiants avec la terminologie professionnelle francophone. Enfin, lors des travaux dirigés, je leur recommande l’analyse de certains contenus du PIAF comme base de réflexion pour les pratiques archivistiques.
Le PIAF est généralement très bien accueilli par mes étudiants. Ils apprécient particulièrement la clarté des contenus, l’organisation pédagogique des modules, ainsi que la richesse documentaire qu’offre le portail. Son accessibilité en ligne, gratuite et en langue française, représente également un atout majeur pour les étudiants en archivistique et en gestion de l’information. 
Le principal avantage du PIAF réside dans sa capacité à proposer une formation structurée et progressive, fondée sur des normes internationales et des pratiques professionnelles. Il permet d’ancrer les enseignements théoriques dans des situations concrètes et de renforcer l’autonomie des étudiants dans leur apprentissage. Grâce à la diversité de ses ressources (modules, glossaire, bibliographie…), le PIAF enrichit mes cours et constitue un prolongement pédagogique pertinent, au-delà du cadre strictement académique.»


Bénédicte Grailles, enseignante-chercheuse, maîtresse de conférence à l’Université d’Angers (France) insiste sur la transformation de la recherche :


« L’existence d’une bibliographie courante en archivistique a considérablement modifié la recherche d’informations. L’outil est systématiquement utilisé notamment à l’occasion de devoirs réalisés à la maison, des exposés et surtout des mémoires de recherche. Le saut qualitatif est conséquent, appréciable et très apprécié. »


Mor Dieye, enseignant-chercheur, maître de conférences titulaire, École de Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (EBAD), Université Cheikh Anta Diop, Dakar (Sénégal) note :


« Mes étudiants utilisent le PIAF dans le cadre de leurs travaux pédagogiques comme les exposés, études de cas, mémoires de master, etc. Le PIAF est plutôt bien reçu par mes étudiants, car des références bibliographiques venant de son site web figurent souvent dans les travaux des étudiants. [...] Mes étudiants l’utilisent plutôt à bon escient dans leurs études. » 
 

Les étudiants : un tremplin vers la professionnalisation

Amandine Boulas, étudiante en master 2 Archives à l’Université d’Angers, témoigne :


« Le PIAF me permet de me tenir au courant des dernières publications en archivistique, y compris dans des revues que je ne connaissais pas. Les cours sont très utiles pour compléter ceux dispensés dans ma formation et avoir une autre perspective. [...] Ma dernière expérience a été pour les révisions pour préparer un concours de la fonction publique. J’ai utilisé les cours du Piaf pour compléter mes révisions de manière ludique (en ligne). Je rédige aussi un mémoire de stage, et la bibliographie m’a été très utile pour les questions d’archivage électronique notamment. »


Léandre Morançay, étudiant Master 1 Archives à l’Université d’Angers, souligne l’utilité de l’annuaire et des modules :


« Le PIAF est un site offrant des ressources pédagogiques importantes, je pense à la sous rubrique “les cours du PIAF” en ligne. De même, l’annuaire qui recense les services d’archives constitués dans l’espace francophone est intéressant à consulter [...] Je m’en étais servi pour m’informer sur de potentiels lieux de stage. [...] J’ai mobilisé les cours du PIAF sur les archives électroniques, c’est-à-dire, les modules 7B “Gestion des documents numériques au stade courant” et 7C “La préservation numérique”. »


Amani Dridi, chercheuse en Sciences de l’information et de la documentation à l’Institut Supérieur de Documentation à Manouba (Tunisie), témoigne : 


« J’ai entendu parler du PIAF très tôt. Plusieurs de mes professeurs y font référence comme une base essentielle. C’est presque une porte d’entrée incontournable pour quiconque veut comprendre les enjeux du métier ».


Elle apprécie dans les contenus les liens entre théorie et pratique :


« Le PIAF m’apporte une clarté dans les notions théoriques, mais aussi une ouverture sur les pratiques professionnelles réelles dans le monde de l’archivistique. C’est une ressource vivante, concrète, qui fait le lien entre la formation académique et la réalité du terrain. »


Siwar Jazeiri, étudiant en Sciences de l’information et de la documentation à l’Institut Supérieur de Documentation à Manouba (Tunisie), ajoute :


« Le PIAF me permet de faire des recherches au sein de notre spécialité de la gestion de l’information d’une manière précise et rapide. Le PIAF m’a été très utile lors de la préparation des exposés et la préparation pour certains examens. »
 

Les professionnels : un outil au quotidien

Sagal Rachid, archiviste-restauratrice à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale à Djibouti, utilise le PIAF depuis plus de dix ans :


« J’ai découvert le PIAF en 2010, lorsque j’étais étudiante au Maroc pour ma maîtrise. À l’époque déjà, cette plateforme était une ressource essentielle pour moi. Depuis, je la consulte régulièrement, à la fois pour le travail et pour mes recherches. [...] Je me sers du PIAF dans mon travail quotidien, notamment pour tout ce qui touche à la restauration de documents. Je l’utilise aussi comme base pour mes recherches personnelles et académiques. »


Elle apprécie particulièrement les modules spécialisés :


« Je consulte régulièrement le module 8, qui porte sur la préservation et la restauration, car il correspond parfaitement à mon domaine de spécialisation. J’apprécie également le cours 5, consacré à la communication et à la valorisation des archives, une étape essentielle selon moi. »


L’AIAF et le PIAF ont organisé trois Semaines Internationales des Archives Francophones (Sénégal en 2009, Vietnam en 2011 et Haïti en 2013). Dans son témoignage, le Dr. VU THI Minh Huong, ancienne Directrice générale  des Archives d’État du Vietnam évoque le discours qu’elle a prononcé à l’ouverture de la SIAF2 à Hanoï : 

« La SIAF_2 est non seulement une bonne occasion pour que les participants échangent des expériences dans le domaine de la formation des archivistes avec des experts venant des pays membres de l’AIAF, notamment les pays avancés en la matière à savoir le Canada, la Suisse, la France, la Belgique... mais aussi une opportunité pour que les archivistes vietnamiens  perfectionnent leur niveau professionnel à travers les programmes de formation en ligne fournis par le Portail international archivistique francophone-PIAF ». 


Didier Grange évoque ces rencontres comme très marquantes à ses yeux :


« Indéniablement, les deux Semaines Internationales des Archives francophones auxquelles j’ai participé, à Dakar (2009) et à Hanoï (2011) ont été marquantes. Elles ont été l’occasion non seulement de présenter le PIAF à nos collègues, en formation ou en emploi, débutants comme professionnels déjà confirmés, mais aussi de rencontrer dans la « vraie vie » des utilisateurs comme de futurs utilisateurs [...]. Ces rencontres ont donné encore plus de sens à nos efforts et à notre action. [...] »
 

Les concepteurs de la Bibliographie d'archivistique francophone : une innovation numérique

Annaëlle Winand, professeure adjointe à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI, Université de Montréal, Québec), salue la dimension francophone :


« L’atout principal de la bibliographie est qu’elle réunit des ressources francophones. [...] Elle renforce un réseau international de professionnel.le.s et chercheur.euse.s partageant la même langue de travail. »


David Lesieur, analyste-programmeur, Services Whisky Echo Bravo inc., Montréal (Québec, Canada)., admire la convivialité et la richesse du portail :


« Je cite souvent la Bibliographie du PIAF en tant que superbe modèle d’organisation d’une vaste collection de références bibliographiques. Provenant des milieux scientifiques et institutionnels, plusieurs de mes clients ont des bibliographies ou des bases de données susceptibles de s’en inspirer. [...] La grande portée du contenu et la richesse de la classification ne cessent de m’impressionner, de même que la qualité des ressources répertoriées. »


David Lesieur a apporté plusieurs innovations technologiques majeures à ses projets informatiques grâce à son implication avec le PIAF, en particulier dans le développement et l’évolution de la Bibliographie du PIAF.

 

Les bailleurs de fonds du PIAF : l'Association Internationale des Archives Francophones

L’AIAF est l’association qui est propriétaire du PIAF. Elle a pour mission, entre autres, de collecter les fonds auprès des organismes internationaux. Ces fonds permettent de financer le PIAF et d’en assurer la gratuité. 

Le président de l’AIAF, Georges Théotime Hounyo, chef du Service Préarchivage et Gestion des Savoirs au ministère de l’Économie et des Finances du Bénin, a souhaité dans son témoignage célébrer cet anniversaire et le rôle pivot de l’AIAF dans le succès du Portail :

« Vingt ans d’existence ! Vingt ans d’histoire ! Vingt ans d’expériences ! Vingt ans de réseautage ! Projet phare, communautaire, d’envergure internationale, bras technique de l’Association Internationale des Archives Francophone (AIAF), le Portail International Archivistique Francophone (PIAF) est mature et s’illustre comme un outil de référence unique dans le monde archivistique à l’échelle internationale.
Aussi, l’AIAF a-t-elle pour devoir de maintenir voire augmenter la performance du PIAF afin qu’il continue de s’afficher comme une référence unique dans la sphère archivistique internationale pour attirer le plus grand nombre de professionnels des archives et d’institutions concernées par la question des archives ».
 

Hélène Laverdure, secrétaire-trésorière de l'AIAF, conservatrice et directrice générale Archives nationales, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) note :


« En tant que conservatrice des Archives nationales à Bibliothèque et Archives nationales du Québec, j’ai le privilège d’assumer, depuis maintenant dix ans, le rôle de secrétaire trésorière de l’AIAF. Ce poste est essentiel, car il contribue directement à la viabilité et au financement du PIAF.
Ce qui me motive profondément, c’est la passion et le dévouement de l’équipe qui, avec rigueur et constance, enrichit ce Portail si précieux pour la communauté archivistique de la francophonie ».

 


 


 


Le PIAF : un outil au service d'une communauté

 

À travers ces voix, le PIAF apparaît comme une aventure collective, un espace d’échanges, de formation et d’innovation, qui a su fédérer la communauté archivistique francophone autour de valeurs partagées et d’une ambition commune : démocratiser l’accès aux savoirs archivistiques et construire, ensemble, la mémoire de demain. Ces témoignages révèlent que le PIAF est :

  • Un outil de formation et de mise à jour professionnelle
  • Un appui pour les tâches quotidiennes et les spécialisations
  • Un levier pour la recherche et la veille professionnelle
  • Un enrichissement des pratiques pédagogiques et professionnelles
  • Un modèle reconnu pour l’organisation et l’innovation
     

Ils indiquent que le PIAF a un impact pratique direct : il accompagne les professionnels dans leur formation continue, les aide à résoudre des problématiques concrètes, favorise la veille et la recherche, structure les pratiques pédagogiques et professionnelles, et sert de modèle d’innovation pour la gestion de l’information. Le PIAF s’impose ainsi comme un outil indispensable au quotidien des archivistes francophones, bien au-delà d’une simple plateforme documentaire.

Les témoignages montrent que le PIAF répond à des besoins concrets de ses publics cibles : les professionnels (appui quotidien, spécialisation, actualisation des connaissances) ; les enseignants (soutien pédagogique, structuration des cours, ressources pour les TD et l’autonomie des étudiants) ; les étudiants (préparation aux examens, mémoires, recherche de stages, compréhension des pratiques professionnelles) ; les chercheurs (veille, bibliographie francophone, mise en réseau) ; les informaticiens (modèle d’organisation et d’innovation pour des projets pédagogiques).


Le PIAF s’impose ainsi comme un outil transversal, adapté à la diversité des profils de la communauté archivistique francophone.


 


Les voix qui se sont exprimées soulignent les valeurs du PIAF

 

Les témoignages recueillis auprès des utilisateurs et contributeurs du PIAF font émerger plusieurs valeurs fondamentales qui structurent et animent la communauté autour du portail:

Partage et transmission du savoir (l’importance de la transmission des connaissances est au cœur du projet du PIAF)

Solidarité et entraide (la communauté du PIAF se distingue par un fort esprit d’entraide et sa dimension collaborative) 

Ouverture, diversité et inclusion (les témoignages illustrent la capacité du PIAF à rassembler des profils variés, de tous horizons et de tous niveaux d’expérience)

Innovation, adaptation (le PIAF est perçu comme un projet novateur, capable de s’adapter aux évolutions du métier)

Engagement et passion (l’engagement personnel et la passion pour la profession sont des moteurs essentiels)

Accessibilité et démocratisation (la gratuité et l’accessibilité des ressources sont des valeurs fondatrices)

Excellence et exigence professionnelle (rigueur des contenus, de la pertinence des outils ou de la volonté d’élever le niveau de la profession à l’échelle francophone)

Ces valeurs constituent le socle de la communauté PIAF et expliquent la longévité et l’impact du portail dans le monde archivistique francophone.

 

 

 


Un projet d'avenir...

En recueillant ces témoignages venus de tous les continents, le comité de pilotage du PIAF a cherché à valoriser la communauté du PIAF en rendant visibles ses membres, leurs parcours, leurs réussites et leur engagement collectif. Ils incarnent l'esprit du portail : un espace vivant, inclusif et solidaire, moteur de l'innovation et de la transmission dans le monde archivistique francophone.

En vingt ans, le PIAF a contribué à standardiser les pratiques, à élever le niveau d’expertise et à fédérer une communauté internationale autour de valeurs de partage, de solidarité, d’innovation et d’excellence. Il s’impose aujourd’hui comme un outil indispensable pour la transmission et la préservation de la mémoire collective francophone.

À l’heure où la gestion documentaire fait face aux défis du numérique, du big data et de l’intelligence artificielle, le PIAF continue d’innover et d’accompagner les archivistes dans leurs missions. Comme le rappelle Caroline Becker, directrice des opérations du portail :

« Après 20 ans d’existence, le PIAF continue d’évoluer pour répondre aux défis modernes de l’archivistique : numérisation, big data, intelligence artificielle appliquée au classement documentaire… Cet anniversaire marque non seulement deux décennies de succès, mais aussi le début d’un nouveau chapitre ».

 

 


Rejoindre et faire vivre la communauté du PIAF !

Le PIAF, c’est enfin une invitation à rejoindre une communauté solidaire et ouverte, à partager ses connaissances et à contribuer à l’avenir de la profession. Plus d’un million de visiteurs différents se sont connectés au PIAF depuis 2005 ! 

Les contenus du PIAF, et leur mise à jour régulière, sont le fruit d’une coopération entre professionnels, archivistes ou enseignants, partisans d’une Francophonie plurielle et solidaire, qui partagent gratuitement leurs connaissances, leurs compétences et leur savoir-faire. 

Rejoignez-nous !  Et adhérez à l'AIAF pour garantir la gratuité du PIAF !

Lien : https://www.piaf-archives.org/AIAF/adhesion-aiaf

Pour en savoir plus, rendez-vous sur piaf-archives.org.

 


Merci à tous ceux qui ont pris le temps de collaborer à cet article !

 

Propos recueillis et mis en perspective par Caroline Becker, directrice des opérations et webmestre du PIAF.